Fin XIX : école primaire supérieure avec 1 classe de 30 places. (municipal, place de la République)
~1929 : transfert de l’école vers le nouveau bâtiment place de l’Airette (actuel centre le Bournot). Internat 200 élèves
les garçons s’installent dans les locaux de Camille Laprade
1930 : ouverture ouverture d’une école commerciale ménagère
~1950 : collège classique et moderne de jeunes filles + école pratique de jeunes filles
~1960 : Lycée Classique, Moderne et Technique de Jeunes Filles (municipal, le Bournot). Les locaux actuels du lycée, bd de l’Europe, ont été construits par tranches successives dans les années 60, pour faire face à l’augmentation des effectifs scolarisés à Aubenas (effet scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans et du baby boom.
1965 : Transformation en lycée mixte (municipal, bd de l’Europe)
1967 : nationalisation du lycée (état)
1970 : création du collège Roqua et départ d’une partie des élèves
1971 : le lycée prend le nom de Marcel Gimond sur proposition de l’Abbé CHARAY
1980 : création du collège de Jastres et départ des collégiens
2003 : ouverture du nouvel internat mixte
Bien du temps s’est écoulé et que de changements de toutes sortes sont intervenus depuis la fin du XIXè siècle où Aubenas, n’offrant aux jeunes de l’Ardèche-Sud qu’une classe supérieure de 30 places dans l’école primaire de l’actuelle Place de la République, il s’avérait nécessaire de construire une école primaire supérieure de jeunes filles, place de l’Airette, les garçons s’installant rue Camille Laprade.
L’internat hébergeant environ 60% des presque 200 élèves inscrits, était réparti dans les deux bâtiments. Mademoiselle Monnet prenait alors la direction de cet établissement qui conduisait les élèves de la 6ème à la 3ème et les préparait au Brevet Élémentaire, Brevet Primaire Supérieur et, à l’issue d’une classe de 4ème année, à l’entrée à l’Ecole Normale.
Allaient lui succéder, jusqu’à la deuxième guerre mondiale, Mlle Etienne et Mme Gerenton. Entre-temps, vers 1930, s’ouvrait une école commerciale ménagère; puis, quatre niveaux de sections commerciales. Ces classes nouvelles s’installaient dans une construction neuve située au-dessus du préau de l’École Primaire Supérieure Place de l’Airette et étaient fréquentées par 60 à 80 élèves.
Il fallut attendre l’après-guerre, 1940, pour que l’École Primaire Supérieure se voit accorder l’ouverture d’une classe de seconde, puis de première et, quelques années plus tard, (vers 1952) de Terminale (Philosophie) … et soit baptisée Collège de Jeunes Filles. C’était là un événement culturel considérable pour l’Ardèche, car ses enfants pouvaient enfin accéder au niveau du Baccalauréat sans avoir à s’expatrier dans de lointains internats. Le Collège de Jeunes Filles, d’abord dirigé par Madame MUSTER, puis par Madame CARILLON et Mademoiselle ALVADO, comportait des sections classiques, modernes, commerciales. Elle accueillait des garçons dans les sections classiques à partir de la 6ème et, dans les sections modernes, à partir de la Seconde.
L’établissement de la rue Camille Laprade devenait uniquement technique et dispensait un enseignement parallèle à celui du Collège de Jeunes Filles.
Les effectifs allaient passer en une vingtaine d’années (de 1945 à 1966) de 200/300 à près de 1 000 élèves (dont 60% d’internes). Entre temps, il est vrai, la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans, le devenait jusqu’à 16 ans et la nouvelle génération d’après guerre (marquée par un accroissement des naissances) arrivait en foule.
Dès l’ouverture de la Terminale, le projet de construction d’un lycée se fit jour, d’autant plus que le bâtiment de l’Airette ne parvenait plus à contenir ses effectifs :
- un dortoir supplémentaire pour les filles de 6ème fut installé dans la maison de la famille BLANC, au-dessous de l’Airette;
- vers les années 1960, des cours commerciaux avaient lieu dans tous les coins de la ville (dans l’actuelle Bibliothèque Municipale, dans l’actuel Centre Socio-Culturel du boulevard de Provence;
- les élèves de 6ème à 3ème suivaient leurs cours dans 6 à 8 baraquements, situés sur l’emplacement de l’actuel Internat du Lycée Marcel Gimond… et anciens professeurs comme anciens élèves se souviennent de cette période difficile où il fallait patauger dans la boue pour atteindre sa classe.
Très vite, le Collège de Jeunes Filles prend le nom de Lycée Classique, Moderne et Technique de Jeunes Filles. Puis, la mixité, d’abord sensible dans les sections commerciales, s’étendant à l’ensemble de l’établissement, le lycée s’appelle bientôt Lycée Mixte.
La municipalité de Maître MOLLE, Sénateur-Maire, entreprend alors la construction de nouveaux locaux pour abriter le Lycée : ceux de l’actuel Lycée Marcel Gimond et, en 1965, Mademoiselle BRUEL qui avait succédé comme Directrice du Lycée à Mademoiselle Michel, voit s’achever la première tranche des travaux et préside à l’ouverture du bloc Externat.
En 1966, c’est au tour de l’Internat des Jeunes Filles d’ouvrir ses portes. C’est alors, en 1967, que le Lycée Technique de la rue Camille Laprade perd son premier cycle dont les garçons de la 6ème à la 3ème viennent grossir les rangs du premier cycle du Lycée Mixte. Puis, survient la création d’une classe de transition, d’une classe pratique et, en 1969, d’une S.E.S., si bien que l’effectif du 1er cycle passe à 800 élèves. Il y a ensuite, en 1970, la partition : le 1er cycle éclate. Une partie des élèves s’en va dans le nouveau collège ROQUA, l’autre reste au Lycée, mais prend le nom de Collège de JASTRES avant son transfert définitif dans les bâtiments du boulevard de la Corniche.
L’accueil des élèves n’est pas pour autant assuré pleinement car les internes garçons continuent de loger à l’Annexe de la Place de l’Airette jusqu’au jour où le toit manquant de s’effondrer, ils doivent être d’urgence hébergés au Collège Agricole (un service de cars assurant les déplacements) avant d’être définitivement installés dans l’ancien Foyer des Jeunes Travailleurs, près du Lycée, peu de temps avant l’année 1980.
C’est également durant cette période que le Lycée, baptisé le 7 juillet 1971, Lycée MARCEL GIMOND, sur proposition de Monsieur l’Abbé CHARAY, conservateur des Antiquités et objets d’arts de l’Ardèche et en hommage au célèbre sculpteur ardéchois, s’enrichit de la création d’une, puis de deux classes de B.T.S. Comptabilité,et Gestion des Entreprises, et plus récemment, d’un Baccalauréat Professionnel Bureautique et d’un B.E.P. Vente Action Marchande.
Depuis 1980, de nombreux travaux d’aménagement continuent d’être effectués pour entretenir et améliorer les locaux et pour répondre aux besoins de la pédagogie nouvelle, favoriser l’implantation de l’informatique, offrir aux élèves de plus grandes possibilités d’améliorer leurs conditions de travail et de vie en communauté. Et le pourcentage de succès aux examens, qui n’a cessé de croître, atteste de la qualité de l’enseignement qui y est dispensé comme du bien fondé des actions entreprises en faveur de nos élèves.
Ainsi, parti d’une unique classe supérieure, le Lycée est maintenant un établissement d’environ 1060 élèves qui offre un éventail de formations comprenant 34 classes d’enseignement général, technologique et professionnel.